1 - Régulation de vitesse : asservissement

                             

Le développement de l’électronique de puissance et surtout des circuits dits Onduleurs Autonomes  a permis d’envisager la variation électronique des vitesses de moteurs.

 

On peut en trouver pour moteur à courant continu et pour moteur alternatif.

Quelques soit le variateur, la partie commande reste identique :

 

Les principaux  signaux de commande sont : 0-10V, 0-5V, 4-20mA, 0-20mA, -10+10V,…

Voici à quelques détails prêt une carte simplifiée des circuits de commande. Si vous désirez en fabriquer il vous faut tenir compte de la plaque de votre moteur pour calibrer les résistances et les condensateurs .

 

 

 

  

 

 

La tension Ue est obtenue par division potentiométrique de la  tension d’alimentation de l’onduleur.

Le but du comparateur est de calculer l’erreur entre la consigne et le retour tachy  qui doit être proche de zéro. Cette erreur est amplifiée par un ratio prédéfini ou gain défini dans la boucle de vitesse : c’est le PID  ( voire plus bas en régulation de température)

A ce circuit, il faut ajouter toutes les sécurités et limitations en courant et en vitesse que l’on pourrait trouver sur certains variateurs de vitesse.

Ce qui distingue les variateurs pour moteur à courant continu et les variateurs pour moteurs triphasé se trouve essentiellement sur la partie puissance :

 

   CARTE PUISSANCE D’UN VARIATEUR DE MOTEUR A COURANT CONTINU

                   

                           

 

 

 

 

                                                     

 

 

 

Dans notre cas, chaque thyristor doit recevoir des impulsions de commande bien déterminées en fréquence, position, durée, amplitude, et son niveau d’isolement.

Dans la majorité des cas , les fabricants utilisent des transformateurs d’impulsion pour justement envoyer des impulsions bien isolées entre elles.

 Outre l’aspect purement commande du moteur, les circuits à thyristors assurent aussi la sécurité du variateur et du moteur : limitation de courant, limitation de surtension, fusible ultra-rapide

 

 

                                       CAS D’UN MOTEUR ALTERNATIF

 

Synoptique d'un variateur de vitesse pour moteur asynchrone

 

                                    

 

  Action sur la fréquence

Dans le cas d'un moteur asynchrone, la vitesse de rotation du rotor est proportionel à la fréquence des courants statoriques                              n=f/p.

En faisant varier la fréquence de la tension d'alimentation on agit directement sur la vitesse de rotation du moteur.

Un convertisseur de fréquence est donc inséré entre le réseau et le stator du moteur.

 Controle du couple

Pour conserver les performances du moteur (couple maxi disponible en permanence quelque soit la vitesse), il faut maintenir le flux Fs constant.

A flux constant et pour différentes valeurs de la fréquence statorique, les caractéristiques Tem=f(W) sont parallèles.

La nécessité de maintenir Fs=cte impose U/f=cte U tension efficace d'alimentation moteur. Il faut que U et f évoluent proportionnellement.

Chaque valeur de f (donc vitesse) doit imposer une nouvelle valeur de U.

Le couple délivré par la machine dépend de la caractéristique du couple résistant de la charge entraînée.

a)- Fréquence supérieure à  f nominale :

En régime de survitesse (f>f nominale), pour maintenir Fs=cte donc U/f=cte, la tension U devient supérieure à la tension nominale du moteur ce qui est destructeur pour le moteur. On ne peut donc garantir la caractéristique du moteur à couple maxi.

Le couple maxi décroît avec la vitesse: si l'on maintient U=cte et l'on augmente f , le flux Fs diminu donc Tem(max) aussi. On dit que le moteur fonctionne en défluxer.

b)- Faible fréquence :

Aux faibles vitesses le rapport U/f impose une tension U faible. La résistance statorique R1 introduit une chute de tension R1I1 qui n'est pas négligeable à faible vitesse.

Pour maintenir constant le flux du moteur, il faut compenser cette chute de tension et aux faibles vitesses en augmentant le rapport U/f pour obtenir Fs=cte.

 

                          2- Régulation de température, niveau, débit…

 

             Dans plusieurs secteurs de l’industrie, il faut souvent chauffer, refroidir, bref réguler la température du process. Pour cela nous disposons de capteurs de température tels les thermocouples de type J ou de type K ou alors les PT100 ( 100 ohms à 0°).

On peut connaître la T° du process à partir de la tension délivrée par les capteurs et au moyen d’abaques fournis par les constructeurs. La méthode qui nous intéresse est l’utilisation de régulateurs de T°.

Pour cela il faut soit lancer un autoréglage dans la plus part des cas ou sinon régler les différents paramètres soit même c'est-à-dire le PID .

 

                                                                       Principe du PID

 

 Comme pour la variation de vitesse tout se passe entre La Consigne et la Mesure .Entre les deux paramètres on trouve un écart ou erreur qui peut être du à l’inertie du process et aussi au temps que la sortie va mettre pour atteindre la consigne.

Une fois la consigne atteinte, quel va être le comportement de notre produit ?

L’ensemble des actions entreprises pour que la mesure reste variable tout autour de la consigne  avec une erreur proche de zéro est ce que l’on peut appeler PID ( Proportionnelle Intégrale Dérivé )

 

 

 Action  Intégrale

 

                                

 

Ti = RC c’est la constante de temps d’intégration 

 Cette constante représente le temps  que met la sortie pour être égale à l’entrée.

Le correcteur intégrateur est très précis avec une erreur statique nulle mais présente des inconvénients tels  l’instabilité et est peu rapide.

 

Action Proportionnelle Intégrale

 

 

 

                    

 

  Kp = R2/R1             est appelé constante de proportionnelle

  Tn = R2C                 est appelé temps de compensation du gain influe sur la rampe (temps

                                                             d’intégration ).                                                                                  

                                  Ce type de régulateur présente une plus grande précision mais très lente.

 

 Action dérivée :

   Si une action intégrale se traduit par sa précision et par sa lenteur , elle est souvent utilisée pour trouver un compromis entre les différents paramètres.

Dans la dérivée, la sortie varie à la vitesse de l’écart, ou, ce qui revient à dire que la vitesse de variation est proportionnelle à l’écart. 

L’action dérivée n’est jamais utilisée toute seule.

L’équation de sortie s’écrit sous cette forme :   S = So + dΦ/dt

 

 

 

 Caractéristiques du procédés : La rapidité, la stabilité, la précision sont les trois paramètres qui caractérisent une           

                                       boucle d’asservissement.

                                                Rapidité : capacité à atteindre la consigne après une perturbation dans un temps court.

                                               Stabilité : aptitude à reprendre sa position d’origine après une perturbation.

                                               Précision : capacité à maintenir une erreur faible en régime établi.

 

Quelques exemples

                              1-  Cas d’une boucle simple

 

                                 Le problème est de régler la pression d’air comprimé dans le ballon ?

         

ballon d'air : régulation de la pression

 

 

       - La grandeur réglée (pression du ballon )est celle que l’on désire maintenir constante.

 

Avantages : boucle de régulation simple, la régulation agit directement sur la grandeur réglante, la grandeur réglée est de même nature que la réglante.

Inconvénients : Il faut attendre une perturbation pour commencer la correction.

      

                                    2-   Autres cas  

 

  Nouveau :

 

Liens utiles